ACTUALISATION au 10 avril 2018

Cette année culturale a été marquée par un froid précoce (entrainant dès fin janvier la satisfaction des besoins en froid de nombreuses variétés), un épisode de beau temps fin janvier (entraînant le démarrage des variétés les plus précoces), puis un gel d’une intensité peu commune fin février, avec des températures de -7° à -8° au thermomètre « sec » et -8° à -10° au thermomètre « humide », qui mesure le stress de température ressenti par la plante compte tenu de sa teneur en eau et de l’évaporation de cette eau en air sec.

Cette épisode de gel à conduit au gel à 90 % de quelques variétés précoces d’abricot : Wondercot, Magicot, Colorado, et au gel partiel de quelques variétés de nectarines : Albatine par exemple. Il a entraîné par ailleurs un arrêt marqué de végétation. La floraison s’est ensuite déroulée au mois de mars de façon extrêmement étalée : jusqu’à 6 semaines pour certaines variétés, au lieu de 10 jours en conditions favorables. On pouvait trouver sur le même rameau des fleurs « à bouton rose » et d’autres « à chute des pétales ».

A ce stade, le potentiel de récolte apparait être le suivant :

ABRICOTS

  • Récolte très faible en variétés précoces (Mai)
  • Entrée en production des variétés de saison semaine 23 (Tomcot, Flopria, Big Red, Robada, Perle cot, Orangered,…), avec un potentiel égal à 80/90 % d’un plein potentiel.
  • La montée en charge de la production sera rapide !
  • Récolte globale à 80 % du plein potentiel, mais sur des vergers en développement pour Fruits & Cie

PECHES et NECTARINES

  • Entrée en production significative semaine 25
  • Récolte globale à 90% du plein potentiel

Il faut noter que l’étalement de floraison fait peser encore une incertitude lié à la phase de différenciation, qui va intervenir fin avril, début mai.