Ça commence par un point sur une carte. Un point au milieu d’autres : le bateau de Jonathan, qui avait pu prendre le départ – enfin – avec les autres navigateurs le 5 octobre. Le 8 octobre, le point dévie de la trajectoire. On s’interroge. Puis un message arrive en provenance du bateau accompagnateur. C’est un problème de batterie et de voile déchirée. Jonathan n’a pas le choix. Sa seule solution est de dériver vers la Corogne, sur la pointe ouest de l’Espagne, pour trouver une solution. Il faut dénicher rapidement de nouvelles batteries (lithium, pas si courantes sur le marché) et des panneaux solaires. Tout le réseau électrique du bateau a pris l’eau, ce qui a grillé l’intégralité du réseau de charge. Malheureusement, les règles sont les règles : les navigateurs n’ont que 72 h pour finaliser chaque étape. Trouver les éléments manquants n’a pas été possible. Jonathan a dû annoncer son abandon.

On imagine sa déception. Cette course était une étape importante dans son parcours de navigateur. De notre côté, on continue de soutenir Jonathan. On sera là pour la prochaine, c’est sûr !

“Il est dur d’échouer ; mais il est pire de n’avoir jamais tenté de réussir.”
Franklin Roosevelt